Garder un chien pour partir en vacances ? Oui, c’est possible (et de plus en plus tendance) ! Le dog-sitting, ce n’est plus seulement un service pratique pour les propriétaires d’animaux, c’est aussi une nouvelle manière de voyager malin. Vous vous occupez d’un toutou, en échange d’un hébergement gratuit dans une maison ou un appart souvent canon. Une façon originale de bouger, de faire des économies, et de profiter de la compagnie d’un animal sans engagement.

Un job étudiant devenu tremplin pour globe-trotters
Le dogsitting ou la garde de chien, est à l’origine une activité occasionnelle confiée à des étudiants ou des voisins, souvent pour quelques euros, le temps d’un week-end ou des vacances. Il s’agissait d’un service de proximité, limité à sa ville ou son quartier.
Mais avec l’essor d’Internet et des réseaux sociaux, cette pratique a pris un tournant inattendu : elle s’est mondialisée. Aujourd’hui, ce qui était un petit boulot s’apparente à un véritable mode de vie pour de nombreux jeunes adultes.
Des logements gratuits contre des câlins à l’étranger
De plus en plus de personnes, notamment des jeunes actifs, optent pour le dogsitting à l’étranger comme solution pour voyager à petit prix. En échange de la garde d’animaux pendant l’absence de leurs maîtres, les "petsitters" bénéficient d’un logement gratuit, parfois dans des villas en bord de mer ou des appartements en centre-ville.
Sur TikTok, les témoignages se multiplient : des globe-trotteurs racontent leur séjour en Australie, au Portugal ou au Canada, tous rendus possibles grâce à cette formule. Le logement étant l’une des plus grosses dépenses en voyage, le dogsitting apparaît comme une astuce idéale pour prolonger ses séjours.
Une façon de voyager plus lente et plus locale
Ce mode de voyage présente de nombreux avantages. D’abord économique, il permet aussi de vivre une expérience plus authentique, loin des sentiers touristiques.
En restant plusieurs jours au même endroit, les voyageurs peuvent découvrir la culture locale, explorer le quartier à pied, créer des liens avec les voisins et, bien sûr, nouer une belle complicité avec l’animal dont ils ont la charge. C’est une invitation à ralentir, à vivre le voyage différemment, et à redonner du sens à ses déplacements.
Une pratique qui interroge aussi sur les responsabilités
Si le dogsitting peut faire rêver, il ne s’improvise pas. Garder un animal, parfois âgé ou malade, demande une véritable implication. Il ne s’agit pas simplement de poser sa valise et de partir en exploration.
Le petsitter doit suivre les consignes du propriétaire, parfois administrer des traitements, respecter les horaires de promenade ou de repas. En cas de problème, il doit être capable de réagir rapidement.
Des plateformes spécialisées pour encadrer la pratique
Face à l’engouement croissant, plusieurs plateformes en ligne ont vu le jour pour mettre en relation propriétaires d’animaux et candidats au dogsitting. Parmi les plus connues, on retrouve TrustedHousesitters, Nomador ou Pawshake, qui proposent un système d’abonnement et de profils vérifiés.
Ces sites permettent d’établir un cadre de confiance, avec des évaluations, des échanges préalables et parfois même des contrats écrits. Ce système rassure les deux parties et professionnalise une pratique encore informelle il y a quelques années.