C’est littéralement son année ! Bad Bunny a été annoncé à la tête d’affiche de l’Apple Music Super Bowl LX Halftime Show, qui se déroulera le 8 février 2026 au Levi’s Stadium de Santa Clara, en Californie. C’est historique : à 31 ans, il devient le premier artiste latino à assurer seul le show de la mi-temps du Super Bowl, qui est, pour rappel, l’événement télévisé le plus regardé de l’année outre-Atlantique. Une nomination qui ne manque pas de toucher l’artiste. "Ce que je ressens dépasse ma simple personne", déclare la superstar portoricaine dans un communiqué ce samedi 28 septembre 2015.

Un artiste engagé
C’est bien Bad Bunny, de son vrai nom Benito Antonio Martinez Ocasio, qui sera sous la lumière des projecteurs. C’est via une vidéo Instagram que l’artiste a annoncé la nouvelle. "Bad Bunny apporte Porto Rico sur la plus grande scène du monde", peut-on lire sur le compte d’Apple Music, partenaire officiel de la séquence.
"Tout ça, c'est pour ceux qui sont passés avant moi et qui ont couru des kilomètres pour que je marque cet essai. C'est pour mon peuple, ma culture et notre histoire", écrit l’artiste. "Va dire à ta grand-mère que nous serons au show de la mi-temps du Super Bowl", clôt-il.
Quelques semaines plus en arrière, Bad Bunny avait pourtant expliqué ne pas se produire aux États-Unis par peur de descentes de l’ICE (Immigration and Customs Enforcement), l’agence américaine chargée de l’immigration (pour les non bilingues). Une décision qui prouve son engagement auprès de la communauté latino, qui est dans le viseur de l’administration Trump. Pour les détectives des réseaux sociaux, il y avait quand même quelques indices. La star du reggaeton avait publié un message suspicieux sur X, quelques instants avant l’officialisation. "J'ai réfléchi ces derniers jours, et après en avoir discuté avec mon équipe, je pense que je ne ferai qu'une seule date aux États-Unis", a-t-il écrit, en faisant référence au halftime show.
Une saison triomphale
Avec le Super Bowl, Bad Bunny continue sur sa bonne lancée et confirme son succès. En janvier dernier, il a dévoilé son septième album : Debí Tirar Más Fotos. Un hommage poignant à Porto Rico et, même si on aurait préféré découvrir cet opus aux Bahamas sous les cocotiers avec une piña colada, il faut l’admettre : c’est une réussite. L’album s’est hissé à la tête du classement Billboard 200, ce qui a confirmé la domination de l’artiste.
Entre juillet et septembre 2025, Bad Bunny a enflammé le José Miguel Agrelot Coliseum de San Juan. Trente dates complètes dans l’arène mythique de Porto Rico, une résidence XXL qui s’est terminée le 20 septembre. Un véritable retour aux sources pour l’artiste, avant de se lancer dans sa tournée mondiale Debí Tirar Más Fotos. Top départ le 5 décembre au Costa Rica, avant de traverser le Mexique, l’Espagne et l’Angleterre, pour finir en beauté en Italie les 17 et 18 juillet 2026. Mais ce n’est pas tout : le chanteur prévoit aussi trois shows au Chili (5, 6 et 7 février) et trois autres en Argentine (15, 16 et 17 février). Des dates encore incertaines, puisque Bad Bunny sera attendu au halftime show du 8 février.
Une star confirmée
Au cours de sa carrière, l’artiste a su mettre tout le monde d’accord. Il a remporté trois Grammy Awards, onze Latin Grammy Awards, huit Billboard Music Awards et treize Lo Nuestro Awards, s'imposant comme l'une des plus grandes stars mondiales de ces dernières années.
L’an dernier, c’est Kendrick Lamar qui avait mis le feu au stade, entouré de SZA, Samuel L. Jackson, Mustard et même Serena Williams. Les éditions précédentes n’étaient pas en reste : Usher, Rihanna ou encore, en 2022, une pluie de légendes du hip-hop et du R&B avec Dr. Dre, Snoop Dogg, Eminem, Mary J. Blige et Kendrick Lamar, sans oublier la participation surprise de 50 Cent et Anderson .Pak. Une véritable galerie de stars qui a su faire vibrer les fans.