Louder, Please. C’est le titre du tout premier album de Rose Gray, sorti en janvier 2025. Une invitation à monter le son et à plonger dans son univers. Entre beats électro et confidences à fleur de peau, la chanteuse de 29 ans dévoile un disque qui pulse autant qu’il émeut. Inspirée par la culture club londonienne, elle y raconte son parcours, ses nuits, ses doutes, ses choix assumés. Un album qui fait danser mais aussi réfléchir.

Rose Gray, enfant de la fête et de la scène
Élevée entre Highams Park et Walthamstow dans un univers où les fêtes improvisées se transforment en raves, Rose grandit entre platines de DJ et parents comédiens. Très tôt, elle compose au piano, portée par un amour viscéral pour l’art. À 16 ans, elle signe un contrat avec un label mais se heurte à une industrie verrouillée. “Quand on est jeune, on ne voit pas les signaux d’alarme”, confie-t-elle. Après cette expérience, elle perd les droits sur ses chansons et met sa carrière sur pause.
Elle rebondit en travaillant au Fabric, célèbre club londonien, avant de rencontrer son manager en 2019. Elle sort alors Good Life, puis enchaîne avec une mixtape électro introspective : Dancing, Drinking, Talking, Thinking. Avec Synchronicity (2022), elle affine son univers entre house 2000s et pop inspirée de Madonna. "Je suis éclectique, mais là, j’ai trouvé ma direction", dit-elle. En 2023, elle continue de tracer sa route avec Higher Than the Sun, un EP solaire et ravageur aux influences rave, disco, techno et pop. Rose Gray ? Une voix libre, une énergie brute, et une étoile montante à suivre de très près.
Un premier album explosif
Avec Louder, Please, son tout premier album, la chanteuse londonienne explore les deux faces de son monde : la fête débridée et l’émotion à fleur de peau. Aux côtés du hitmaker Justin Tranter (Britney, Dua Lipa, Lady Gaga…), elle signe une bande-son d’été aussi dansante que cathartique.
Wet & Wild, Switch ou Party People font vibrer les pistes sur fond d’electro-pop, pendant que des titres plus intimistes comme Hackney Wick ou Everything Changes (But I Won’t) dévoilent ses blessures. "Je voulais capturer ce moment où tout semble bouger autour de moi, sauf mon cœur”, confie-t-elle. Un disque qui brille par sa dualité : solaire, mais jamais superficiel.