Cryothérapie : les dangers de l’azote qu’on ne vous dit pas !

Emie Berdah
Emie Berdah

Rédactrice en chef de Swipe Up, mon obsession est de décrypter les tendances qui font ou vont faire vibrer notre société. Du lifestyle au bien-être, en passant par la food, les réseaux ou la culture, je suis toujours à l’affût de ce qui bouge !

Très en vogue ces dernières années, la cryothérapie séduit par ses promesses de bien-être et de performance. Pourtant cette thérapie par le froid peut aussi cacher des risques sérieux.

Vous avez sûrement déjà entendu parler de la cryothérapie, ce soin ultra-froid plébiscité par les sportifs et les influenceurs. En quelques minutes, cette "thérapie par le froid" promet de réduire les douleurs, booster la récupération et redonner un coup de frais à votre corps. Mais derrière cette tendance venue du grand froid, que se cache-t-il vraiment ? On vous explique tout ce qu’il faut savoir avant de sauter dans la cabine glacée.

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Qu'est-ce que la cryothérapie ?

Adoptée par les sportifs de haut niveau, la cryothérapie, ou "thérapie du froid", consiste à plonger quelques minutes dans un bain glacé ou une cabine à l’azote, où la température peut chuter jusqu’à -180°C. Ce traitement express est réputé pour soulager les douleurs articulaires, booster la récupération après l’effort et apaiser les rhumatismes.

Mais attention, ce n’est pas pour tout le monde : si vous avez de l’hypertension ou des soucis cardiaques, mieux vaut éviter ce choc thermique intense.

Quels sont les dangers de la cryothérapie ?

La cryothérapie a récemment fait la une, mais pas pour de bonnes raisons. Le lundi 14 avril, une salle de sport du XIe arrondissement de Paris a été le théâtre d’un accident grave : une employée a perdu la vie et une cliente a été sérieusement blessée. D’après les premières investigations, une fuite d’azote dans la cabine de cryothérapie serait à l’origine d’une intoxication, qui a malheureusement conduit à ce drame.

L’azote est un gaz invisible et inodore qui représente près de 78 % de l’air que nous respirons, devant l’oxygène qui compose environ 21 %. Dans le monde médical, il a plusieurs usages, notamment en dermatologie où il est utilisé sous forme liquide pour détruire des verrues ou d’autres petites lésions cutanées grâce à son extrême froid. Lorsque sa concentration dans un espace fermé devient trop élevée, il peut réduire la quantité d’oxygène disponible, ce qui peut entraîner des difficultés respiratoires, voire une intoxication. C’est pourquoi son usage doit être encadré avec précaution, surtout dans des environnements où l’air ne circule pas bien.

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