Oubliez l’idée que marcher ne serait pas "du vrai sport". Le brisk walking bouscule les préjugés en prouvant qu’on peut transformer une simple marche en un véritable entraînement cardio. À mi-chemin entre la promenade et le running, cette marche dynamique consiste à adopter un rythme soutenu, autour de 5 à 7 km/h, qui stimule à la fois le souffle, les muscles et le mental. Contrairement à la course, cette pratique réduit drastiquement les chocs articulaires. Donc moins de risques de blessure, et un effort accessible à tous, quel que soit l’âge ou la condition physique.

Un entraînement complet pour le corps et l’esprit
Si le brisk walking cartonne autant, c’est parce qu’il cumule les avantages. Côté physique, il active le système cardiovasculaire, tonifie les jambes, améliore la posture et aide à brûler les graisses. Une marche rapide de 45 minutes peut brûler jusqu’à 350 calories, selon l’intensité et le terrain.
Mais ce n’est pas tout. Côté mental, cette pratique réduit le stress, favorise la concentration et booste même la créativité. Marcher d’un bon pas, en pleine conscience ou avec un podcast dans les oreilles, devient un rituel bien-être à part entière. Plusieurs études montrent d’ailleurs que 30 minutes de marche rapide par jour peuvent suffire à améliorer les fonctions cognitives.
Pourquoi choisir le brisk walking plutôt que la course ?
La course à pied, bien que plus bénéfique, ne convient pas à tout le monde. Douleurs aux genoux, essoufflement rapide, démotivation. Les obstacles sont nombreux. C’est là que le brisk walking tire son épingle du jeu, il offre des bénéfices proches de la course, mais sans les inconvénients.
Le faible impact articulaire en fait une option privilégiée pour les débutants, les personnes en surpoids ou en reprise d’activité physique. De plus, il évite l’effet désagréable post-séance souvent ressenti après un effort trop intense, ce qui favorise la régularité dans la pratique.
Comment bien pratiquer la marche rapide ?
Pour profiter pleinement des effets du brisk walking, quelques règles simples sont à suivre. D’abord, adopter le bon rythme, si vous pouvez tenir une conversation, vous êtes dans la bonne zone. Ensuite, la posture est cruciale : dos droit, regard au loin, épaules détendues et abdos légèrement engagés.
N’oubliez pas de faire participer vos bras en les balançant naturellement, vous accentuez la dynamique de marche. Enfin, variez les terrains ! Monter une côte ou marcher sur sol irrégulier renforce encore davantage les muscles sollicités et augmente la dépense calorique.
Combien de temps pour des résultats visibles ?
Comme pour toute activité physique, la clé du brisk walking, c’est la régularité. Les spécialistes recommandent au minimum 30 minutes par jour, cinq jours par semaine pour entretenir sa forme et sa santé cardiovasculaire. Si votre objectif est la perte de poids, visez plus long. Et il est possible de fractionner votre marche. Trois sessions de 10 à 15 minutes dans la journée peuvent être aussi efficaces qu’une seule plus longue.
L’essentiel est de faire de cette pratique une habitude, en l’intégrant dans votre quotidien, descendre un arrêt de bus plus tôt, aller faire ses courses à pied, ou préférer une balade active plutôt que tranquille. Moins intimidante que la salle de sport, plus douce que le running, accessible, gratuite et modulable selon vos envies, elle s’adapte à tous les rythmes de vie. Et avec l’explosion du télétravail et le besoin croissant de prendre soin de soi, il y a fort à parier que cette marche rapide devienne un incontournable de nos routines bien-être.