Chaque année, la Pride colore nos villes et nos feeds, mais c’est bien plus qu’une fête : c’est un moment puissant de visibilité, de lutte et de solidarité pour la communauté LGBTQIA+. Parmi celles et ceux qui portent haut ces combats, les drag queens occupent une place à part. Véritables icônes queer, elles mêlent art, style et revendications pour faire bouger les lignes, déconstruire les clichés et célébrer la liberté d’être soi. Entre paillettes et prises de parole engagées, ces figures inspirantes nous rappellent que la fierté, c’est avant tout de vivre pleinement et librement.

Qu'est-ce que le mois des fiertés ?
C’est le moment parfait pour booster la visibilité des lesbiennes, gays, bi, trans, queer, intersexes, asexuels… et leurs allié·e·s, tout en rappelant que le combat contre les discriminations continue. Entre festivités colorées et actions militantes, juin rassemble des millions de personnes dans le monde entier autour de valeurs fortes : égalité, tolérance et inclusion. Cette tradition trouve ses racines dans les émeutes de Stonewall à New York, en 1969, quand la communauté LGBTQIA+ a dit stop aux violences policières dans le mythique bar Stonewall Inn.
Un tournant majeur qui a lancé la lutte pour les droits civiques qu’on célèbre encore aujourd’hui. Depuis, la Pride s’est imposée comme un moment clé pour marcher, faire du bruit, se souvenir et revendiquer plus d’égalité. Les marches des fiertés à Paris, Montpellier et partout ailleurs sont devenues des rendez-vous incontournables : festifs, engagés et surtout puissants
Elles font briller la scène drag en 2025 : les 5 drag queens à suivre de toute urgence !
Entre looks qui claquent, punchlines bien senties et prises de parole puissantes, ces queens bousculent les codes et nous régalent.
Keiona : la queen qui fait danser la France et briller le ballroom
Révélée dans Drag Race France, Keiona a littéralement retourné la scène drag. Danseuse hors pair, performeuse magnétique et icône de la ballroom scene, elle mixe énergie, technique et charisme à chaque apparition. Que ce soit sur scène ou en collab avec de grandes marques, Keiona incarne une nouvelle génération de queens puissantes et inspirantes. À suivre de très près parce qu’elle ne fait que commencer !
Paloma : la drag queen qui transforme tout ce qu’elle touche en art
Première gagnante de Drag Race France, Paloma est bien plus qu’une queen : c’est une artiste complète. Actrice, chanteuse, réalisatrice… elle multiplie les projets avec talent et engagement. Entre looks vintage travaillés, humour décalé et prise de parole queer et politique, elle incarne une drag pensée, brillante, et accessible. Une queen qui mêle fond et forme, toujours avec élégance.
Lolita Banana : l’énergie mexi-française qui enflamme la scène drag
Première queen française à avoir brillé dans Drag Race Mexico, Lolita Banana est une boule d’énergie à l’état pur. Avec ses looks explosifs, ses chorés endiablées et son rire communicatif, elle met le feu partout où elle passe. Militante, solaire et authentique, elle utilise son art pour porter des messages forts tout en célébrant la joie d’être soi. Impossible de ne pas tomber sous son charme !
Cookie Kunty : la queen couture qui mixe style, force et discours engagé
Reine du style et des prises de parole percutantes, Cookie Kunty s’impose comme une figure centrale de la drag française. Son esthétique est léchée, son discours affûté, et sa créativité sans limite. Elle fusionne drag, mode et militantisme queer avec intelligence, en faisant d’Instagram un vrai terrain de jeu artistique. Une queen qui ne fait aucun compromis.
Sara Forever : l’ovni arty de la scène drag qui casse tous les codes
Avec son esthétique arty, son regard acéré sur la société et ses shows conceptuels, Sara Forever est la queen avant-gardiste par excellence. Finaliste de Drag Race France saison 2, elle s’est imposée avec une identité unique, entre punk couture et poésie queer. Toujours là où on ne l’attend pas, elle repousse les frontières du genre avec audace. Une queen pour celles et ceux qui aiment quand ça pique (juste ce qu’il faut).