Ces activités de “grand-mère” font fureur grâce à la tendance grandmacore

Margaux Alexandre
Margaux Alexandre

Curieuse de tout et toujours connectée aux tendances, j’adore comprendre, décrypter et partager l’actualité qui façonne notre époque, qu’elle soit sociétale ou culturelle.

Crochet, puzzles, journaling, coloriage. Ces activités qu’on croyait ringardes reviennent en force dans nos routines bien-être. Portées par la vibe grandmacore, elles nous offrent bien plus qu’un petit retour en arrière : un vrai slow moment pour ralentir, respirer, créer : loin du scroll, tout près de soi. 

On pensait qu’elles appartenaient au passé, ou du moins à l’univers particulier des dimanches pluvieux chez Mamie. Mais non : les activités de "grand-mère" sont de retour et elles n’ont jamais été aussi stylées. Porté par la vague grandmacore, ce courant viral qui transforme les vieux fauteuils fleuris, les napperons et les confitures maison en icônes de la Gen Z, ce come-back créatif redéfinit notre rapport au temps, au calme et au plaisir de faire avec ses mains. Et si la tendance nous inspire autant, c’est peut-être parce qu’elle répond à un vrai besoin : celui de ralentir et de prendre soin de soi, tout doucement, mais sûrement.

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Mamie, mais make it trendy

Coloriage, crochet, broderie, casse-têtes, journaling. Ces loisirs qui sentaient la lavande séchée sont en train de devenir les chouchous de Tiktok. Pourquoi ? Parce qu’ils offrent une bulle de déconnexion bienvenue, loin du scroll infini. Le cerveau, trop souvent sollicité par l’écran, se régénère dès qu’on lui propose une activité créative, manuelle, lente. Et cette lenteur, on l’apprend à la savourer. C’est le concept même du low energy hobby : une activité peu exigeante mais ultra réconfortante, qui nous fait du bien sans nous vider. En plus, ces hobbies nous reconnectent à des sensations enfouies. Qui n’a jamais ressenti une pointe de nostalgie en sentant l’odeur des crayons de couleur ou en retrouvant une vieille boîte de perles ?

Ces gestes simples nous ramènent à l’enfance, à une époque où créer n’était pas un challenge de productivité, mais juste une source de joie. Et le meilleur dans tout ça ? C’est que ces passe-temps n’ont rien de ringard. Grâce à TikTok, Insta ou YouTube, ils sont remixés à la sauce 2025 : plus colorés, plus stylés, plus communautaires. On ne fait pas juste du crochet dans son coin : on filme ses projets, on échange ses techniques, on poste ses carnets, on fait des collabs créatives avec ses pairs. Bref, c’est le moment parfait pour se (re)lancer dans un hobby réconfortant.

7 hobbies qui font du bien à l’âme (et au feed)

Le coloriage

Ce n’est plus juste pour les enfants. Le coloriage version adulte s’est transformé en terrain de jeu zen et chic. Feutres à l’alcool, crayons aquarellables, carnets de mandalas ou d'illustrations de mode. C’est beau, c’est fun, et surtout : ça fait du bien. Sur TikTok, des communautés entières partagent leurs palettes et leurs techniques. Et bonne nouvelle : zéro talent requis, juste l’envie de se poser.

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Les puzzles

Ironique, non ? Un "casse-tête" qui détend ? Et pourtant, assembler un puzzle, c’est comme méditer avec les mains. On se concentre, on oublie l’heure, on se réjouit quand une pièce trouve sa place. Loin de l’agitation du quotidien, c’est un vrai shoot de dopamine lente. En solo, en duo, en famille : c’est la vibe du dimanche parfait.

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Le crochet

Moins intimidant que le tricot, plus rapide à prendre en main, le crochet séduit de plus en plus de débutantes. Des projets simples (un pot à plante, un petit sac, une écharpe arc-en-ciel) aux plus ambitieux (une peluche ou une combinaison intégrale), on y trouve un plaisir immédiat. Et puis, crocheter dans le métro ? C’est clairement une vibe it girl 2025.

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La peinture

Pas besoin d’être Van Gogh pour aimer peindre. Que ce soit de la peinture à numéros ou freestyle à l’acrylique, c’est une manière puissante d’exprimer ses émotions. On joue avec les couleurs, on expérimente sans pression et au final, on se sent apaisé par la danse du pinceau sur la toile.

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La fabrication de bijoux

Popularisée par les friendship bracelets de Taylor Swift, cette activité a trouvé sa place dans nos soirées entre potes. Mais c’est aussi un excellent me-time. On enfile perles, breloques, petites lettres et on compose des bijoux qui nous ressemblent. Bonus : en faire pour ses amis ou sa famille, c’est l’occasion d’un petit geste doux et attentionné.

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La couture

Reprendre un vêtement abîmé, customiser un tote bag ou carrément se lancer dans la confection d’un top… La couture a des airs de super pouvoir. Pas besoin de tout maîtriser d’un coup : même recoudre un bouton, c’est gratifiant. Et niveau santé mentale, le fait de "réparer" au lieu de jeter, ça remet aussi les idées en place.

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Le junk journaling

C’est le loisir créatif parfait pour les âmes sensibles. On colle, on écrit, on découpe, on récupère des tickets de concert, des pages de magazine, des petits mots doux. Le junk journal devient un espace intime où l’on dépose ce qu’on ressent. Et au fil des pages, c’est toute une mémoire sensible qui se construit. Poétique, ludique et profondément libérateur.

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Ralentir pour mieux profiter : la slow life, version Gen Z

Ce que tous ces hobbies ont en commun, c’est une attention précieuse au moment présent. Pas besoin d’aller vite, ni d’être parfait·e. Juste être là, concentré·e, détendu·e. Une sorte de méditation active qui nous éloigne de l’hyperstimulation constante. C’est aussi ça, l’esthétique grandmacore : réhabiliter le plaisir simple de faire, sans performance, sans rush. Et en 2025, ça fait un bien fou. Dans un monde où tout va toujours plus vite, notifications, deadlines, comparaisons permanentes sur les réseaux, ces activités nous offrent une forme de résistance douce. Elles nous rappellent que le temps peut être vécu autrement, avec lenteur, patience et régularité.

Et que cette lenteur n’est pas une faiblesse, mais une force. C’est elle qui nous permet de nous recentrer, d’écouter nos émotions et de sortir un peu du flux pour retrouver notre propre rythme. Il y a une fierté silencieuse à prendre le temps. Terminer un puzzle, finir une écharpe, remplir un journal : c’est gratifiant, parce qu’on y a mis du cœur. Même si le résultat est imparfait, c’est le processus qui compte. On découvre une joie simple dans le fait de faire avec ses mains, de créer quelque chose de tangible, loin des likes et des vues. Ces activités ne sont pas juste une tendance cute sur TikTok : ce sont de véritables antidotes à l’angoisse moderne. Que vous commenciez par une grille de mots croisés ou un bracelet en perles, l’important, c’est de vous accorder ce temps pour vous. Et si le futur du self-care passait par un petit retour dans le passé ?

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