Barbie casse les codes : découvrez la nouvelle poupée diabétique

Margaux Alexandre
Margaux Alexandre

Curieuse de tout et toujours connectée aux tendances, j’adore comprendre, décrypter et partager l’actualité qui façonne notre époque, qu’elle soit sociétale ou culturelle.

Et si la poupée la plus célèbre du monde devenait enfin un vrai reflet de la vie de ses fans ? Pour sa nouvelle version, Barbie ne brille pas seulement par son look, mais par son engagement : parler de maladie chronique, sans tabou, sans pathos, avec panache. Une avancée pop et politique. 

Une robe à pois, une pompe à insuline et un capteur rose en forme de cœur. Barbie continue de se réinventer. Le mardi 8 juillet, Mattel a annoncé le lancement d’un nouveau modèle de sa poupée iconique : une Barbie atteinte d’un diabète de type 1. Loin d’être un simple accessoire, ce choix marque un pas de plus vers une représentation plus inclusive et fidèle de la diversité des enfants à travers le monde.

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Capteur ON, tabous OFF

Cette nouvelle Barbie n’a rien laissé au hasard. Elle arbore un capteur de glucose en continu sur le bras, une pompe à insuline à la taille, un smartphone affichant ses données glycémiques et même un sac rempli de fournitures médicales, notamment des re-sucrages en cas d’hypoglycémie. Le tout en rose évidemment et avec style. Sa robe vintage à pois bleus n’est pas là que pour faire joli : elle rend hommage au cercle bleu, symbole mondial de la sensibilisation au diabète.

Mais au-delà de l’esthétique, c’est un geste fort. Une poupée malade ? Oui, et fièrement. Car pour les 1,8 million d’enfants et d’ados vivant avec un diabète de type 1 dans le monde (30 000 en France), ce simple jouet peut devenir un miroir, un allié, une normalisation.

Une démarche pensée avec des experts

Pour ne pas tomber dans le piège du marketing creux, Mattel a travaillé main dans la main avec l’association américaine Breakthrough T1D (anciennement JDRF), dédiée à la recherche et à la défense des personnes atteintes de diabète de type 1. Leur but ? Créer une poupée réaliste, qui parle aux enfants diabétiques et qui sensibilise les autres, sans tomber dans le cliché ni la dramatisation.

"Chez Mattel, nous sommes conscients du rôle puissant que Barbie joue dans la construction des premières perceptions du monde chez les enfants", explique Krista Berger, vice-présidente de la marque. "En élargissant notre gamme et en incluant des poupées avec des conditions médicales, nous voulons rendre le jeu plus inclusif et permettre à chaque enfant de se reconnaître dans ses histoires."

Des ambassadrices qui vivent le quotidien

Pour incarner cette nouvelle Barbie, Mattel a choisi deux femmes engagées et inspirantes. En France, c’est la championne de karaté Alizée Agier, elle-même atteinte de diabète de type 1, qui a pris la parole sur Instagram pour partager l’importance de cette représentation. "C’est l’occasion de rappeler que le diabète fait partie de la vie de nombreux enfants, et qu’ils méritent d’être représentés avec justesse, fierté et bienveillance", écrit-elle.

De l’autre côté de l’Atlantique, c’est le mannequin britannique Lila Moss, fille de Kate Moss, qui devient l’égérie officielle. Diagnostiquée dès l’enfance, Lila ne cache jamais sa pompe à insuline, qu’elle a déjà affichée fièrement sur les podiums, comme lors du défilé Fendi x Versace en 2021. Aujourd’hui, elle reçoit une Barbie à son image : "C’est surréaliste et spécial de voir une poupée qui me ressemble, avec ses patchs visibles", déclare-t-elle.

En créant cette Barbie, Mattel ne cherche pas seulement à vendre une nouvelle version d’un classique. Il s’agit d’un geste symbolique fort, à destination de toutes celles et ceux qui vivent avec une maladie chronique et doivent apprendre à en parler, à l’accepter, à la porter. Ce modèle vient s’ajouter à une série déjà engagée : Barbie en fauteuil roulant, Barbie porteuse de trisomie 21, Barbie avec vitiligo ou prothèse de jambe… La ligne Barbie Fashionistas n’est plus simplement tendance, elle est le reflet d’une société plurielle, où chaque corps, chaque histoire a sa place. Le groupe Aqua chantait “I’m a Barbie girl, in a Barbie world.” En 2025, on préfère : “I’m a Barbie girl, in an inclusive real world”.

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